Chaque légume contient des quantités variables d’huile végétale. Cette « huile végétale brute » est l’huile non raffinée et non transformée produite à partir de légumes ; elle se trouve à l’état d’huile végétale naturelle lorsqu’elle est extraite du légume, que l’huile végétale provienne du maïs, du soja, du palmier à huile, du jatropha, des graines de coton, etc. Pour que l’huile végétale brute soit prête à l’emploi, elle doit subir un traitement et un raffinage supplémentaires pour passer de sa forme brute à un état « d’huile végétale raffinée ».
L’huile de palmiste est le principal produit de tout processus d’extraction d’huile de palmiste. L’huile de palmiste est principalement composée de glycérides et, comme d’autres huiles sous leur forme brute, peut également contenir de petites quantités variables de composants non glycéridiques. Afin de rendre les huiles comestibles, certains de ces non-glycérides doivent être éliminés ou réduits à un niveau acceptable.
Produits à base d’huile de palmiste
En Côte d’Ivoire, l’huile de palmiste est la principale matière première pour la production d’huile végétale comestible. Quatre-vingt-dix pour cent de ce que l’on appelle aujourd’hui l’huile d’arachide sur notre marché est en fait de l’huile végétale fabriquée à partir d’huile de palmiste (PKO). L’huile d’arachide originale, qui est trois fois plus chère que l’huile végétale raffinée fabriquée à partir d’huile de palmiste, ne peut pas être achetée par quatre-vingt-dix pour cent des ménagères ivoiriennes.
Le raffinage produit une huile comestible avec des caractéristiques que les consommateurs recherchent, telles qu’une saveur et une odeur douces, un aspect clair, une couleur claire, une stabilité à l’oxydation et une aptitude à la friture. Les deux principales voies de raffinage sont le raffinage alcalin et le raffinage physique (décapage à la vapeur, neutralisation par distillation), qui sont utilisés pour éliminer les acides gras libres.
Le procédé de raffinage de l’huile de palmiste comprend généralement les étapes suivantes :
Processus de raffinage de l’huile de palmiste
Étape 1. Section de dégommage de l’huile de palmiste
Dégommage à l’eau pour éliminer les phospholipides et les métaux facilement hydratables.
Étape 2. Section de désacidification de l’huile de palmiste
Ajout d’une petite quantité d’acide phosphorique ou citrique pour convertir les éléments non hydratables restants phospholipides (sels de Ca, Mg) en phospholipides hydratables.
Étape 3. Section de neutralisation de l’huile de palmiste
Neutralisation des acides gras libres avec un léger excès de solution d’hydroxyde de sodium, suivie du lavage des savons et des phospholipides hydratés.
Étape 4. Section de blanchiment de l’huile de palmiste
Blanchiment avec des minéraux argileux naturels ou activés par un acide pour adsorber les composants colorants et décomposer les hydroperoxydes.
Étape 5. Section de désodorisation de l’huile de palmiste
Désodorisation pour éliminer les composants volatils, principalement les aldéhydes et les cétones, avec des valeurs seuils faibles pour la détection par le goût ou l’odorat. La désodorisation est essentiellement un procédé de distillation à la vapeur réalisé à basse pression (2-6 mbar) et à haute température (180-220 °C).
Le marché de l’huile végétale est national. Avec une population de plus de 165 millions d’habitants et un taux de croissance démographique national estimé à 5,7 % par an, et une croissance économique moyenne de 3,5 % par an au cours des cinq dernières années, la Côte d’Ivoire dispose d’un important marché pour l’huile alimentaire.
La demande est élevée, mais l’offre locale est faible, d’où le besoin d’importations par le passé. Les données industrielles suggèrent que les consommateurs ivoiriens consomment plus d’un million de tonnes d’huile végétale par an. Si vous êtes intéressé par une usine de raffinage d’huile de palmiste et souhaitez en savoir plus sur le procédé de raffinage de l’huile de palmiste, n’hésitez pas à nous contacter !