Le palmier à huile africain et l’utilité des fruits du palmier

Une grosse grappe de fruits imposante en forme de cœur et ornée de petits fruits aux couleurs vives joue un rôle important dans la cuisine africaine dans la zone climatique équatoriale tropicale, de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique centrale, jusqu’à l’Afrique de l’Est et au-delà !

Le palmier à huile africain n’est pas seulement destiné à l’huile, mais aussi aux collations rapides, aux sauces, aux repas et aux matières premières dans toutes sortes de recettes traditionnelles populaires et nutritives et d’utilisations ménagères.

huile de fruit de palmier et grappe de fruits de palmier

Huile de fruit de palmier et grappe de fruits de palmier

Voici une belle vue dégagée, généralement difficile à obtenir, de ce palmier et de ses fruits – mûrissant à sept mètres de haut sur un tronc d’arbre qui pousse encore vers le ciel ! En général, chez les palmiers, les frondes inférieures finissent par s’affaisser, puis par mourir. On les taille pour raffermir le tronc à mesure qu’il grandit et pour utiliser les frondes vertes ou sèches taillées à diverses fins domestiques. Pour récolter les fruits mûrs, il faut grimper sur le tronc, détacher la lourde grappe de fruits et la déposer au sol.

fruit de palmier

Fruit de palmier bouilli

Ce fruit incroyablement utile est un en-cas facile à préparer, cru ou bouilli dans l’eau pendant quelques minutes.

Le palmier à huile africain produit deux types d’huile à partir d’un seul fruit. La chair tendre extérieure produit une huile jaune rougeâtre opaque utilisée en cuisine. L’intérieur du noyau central est d’un blanc opaque et dur qui, lorsqu’il est chauffé, fond pour former une huile claire. En Afrique, cette huile claire n’est généralement pas consommée, mais utilisée pour les baumes pour les cheveux et la peau. Le processus d’extraction de l’huile est laborieux : il faut faire bouillir le fruit, puis le piler au mortier pour séparer la chair tendre et l’huile du noyau dur et des fibres filandreuses. De nombreuses villes disposent aujourd’hui de moulins qui effectuent ce processus moyennant finance, mais la plupart des ménages ruraux doivent encore le faire à la main.

Dans la galerie étape par étape ci-dessous, vous découvrirez plusieurs produits issus de ce travail. L’huile rouge, utilisée dans de nombreuses recettes, et un liquide jaune opaque, utilisé pour la sauce moambe, laissent un amas de fibres et de noyaux durs. Même ces derniers ont une utilité. Rien ne se perd !

Le palmier à huile pour divers usages

Le palmier à huile pour divers usages

Les palmiers à huile ne servent pas seulement à la cuisson. Les immenses feuilles offrent de l’ombre et des matériaux pour des ustensiles ménagers utiles.

Le palmier à huile est un cadeau qui ne cesse de donner, de la meilleure des manières ! La couche externe de pulpe jaune du fruit a été extraite par cuisson, puis pilée, produisant une boule de fibres toujours en réserve pour allumer le feu, ainsi que de l’huile de palme rouge et des solides jaunes utilisés dans les recettes. Il en résulte une noix qui ressemble à une minuscule noix de coco. Mais ce n’est pas tout ! À l’intérieur de la coque externe dure se trouve une autre graisse végétale, une graisse blanche opaque qui peut être consommée ou fondue pour produire une autre huile. Il faut d’abord extraire ce cœur. Les moulins modernes effectuent cette étape moyennant des frais, mais elle est encore souvent réalisée manuellement, laborieusement, surtout dans les foyers les plus reculés où les moulins ou l’argent liquide sont difficiles d’accès.